Maître d'ouvrage

OPH de l'Angoumois

 

Localisation

Ruelle-sur-Touvre, Charente (France)

 

Année de réalisation

2025

 

Stade d'avancement

Livré

  

Données du projet

Surface de plancher : 1 993m²

Coût : 4 661 306€ HT

 

Label Effinergie +

 

Crédits

Photos Atelier d'architecture Baobab

Allée Antoine-Émilien Jarton. 25 logements sociaux/ Ruelle-sur-Touvre

 

L’opération réalisée se compose de 2 entités clairement identifiées :

- 1 ensemble de 9 maisons individuelles de part et d’autre d’une voie de desserte (voie secondaire) dans la moitié sud du terrain,

- 1 ensemble de 4 plots de 4 logements intermédiaires dans la moitié nord, séparés par une piste de cheminement doux traversant le site d’est en ouest entre la rue Victor Hugo et la cité du Maine Gagnaud.

 

Cette composition s’accompagne d’un aménagement paysager commun.

 

Les constructions présentent un aspect architectural homogène. Elles comportent des toitures à pans sous forme de pointes de diamant ou d’ensemble de prismes qui suivent les mouvements des façades présentant soit des pignons à faitage, soit des pignons trapézoïdaux. Ce mouvement général d’oscillation vient suivre les lignes de pente du terrain et assurer une animation douce et continue des profils de façades et de toiture.

 

Les maisons sont implantées et orientées de façon à offrir aux habitants quatre expositions. Afin de prendre en compte les caractéristiques topographiques du site, tous les logements sont disposés de manière que les garages, semi-enterrés, présentent le volume le plus bas des constructions à l’approche, et que cette vision en surplomb s’ouvre principalement sur les toitures.

 

L’organisation des lots individuels est systématisée, telle que :

- un abri de jardin est implanté à l’alignement de la voie, à l’articulation de l’accès sur la parcelle depuis la voie et de la place de stationnement de midi,

- le garage est placé en bout de la place de midi, en recul de 5m de l’alignement, le long de la limite séparative nord de chaque lot, légèrement en avant du volume de la maison,

- une clôture sépare cette place de stationnement d’un jardin d’accueil qui donne accès à l’habitation.

- Un jardin privatif fait le tour en U par le sud de la maison.

Au droit de la voie, les dénivelés entre le niveau habitable des plateformes de référence et la voie en pente sont traités en talus végétalisés à l’aide de plantes couvre-sol et graminées, demandant peu d’entretien. La clôture est implantée bas haut de talus.

 

Pour les maisons individuelles seulement, la construction est réalisée à partir de blocs maçonnés biosourcés en béton de chanvre. Les façades sont revêtues d’enduit traditionnel à la chaux de teinte naturelle claire, en alternance avec des secteurs d’enduit matricé ton pierre.

 

L’organisation des lots intermédiaires est systématisée, telle que :

- chaque logement, RDC ou R+1, dispose d’un jardin privatif, dont les dimensions sont variables pour tenir compte de l’implantation des bâtiments, des vis-à-vis et de la topographie.

- Tous les logements ont un accès indépendant, il n’y a pas de parties communes : les RDC ont un accès direct au sol depuis l’extérieur, les R+1 sont accessibles par un escalier privatif, situé dans le jardin privatif, et qui mène soit directement à la porte d’entrée pour les logements dont la terrasse est centrale, soit sur une terrasse généreuse en avant de la construction, pour les autres. Ces terrasses sont bâties sur pilotis.

- Un abri de jardin est implanté à l’alignement de la piste piéton/cycle, en cheminement doux, ou selon les cas, dans les angles des jardins en limite séparative.

- Les groupes de 4 logements sont situés au bout d’une allée, les stationnements groupés renvoyés à distance des bâtiments pour privilégier l’insertion dans la végétation.

 

Pour les logements intermédiaires, la construction est réalisée en blocs de béton. Les plots à R+1 sont implantés et orientés de façon à offrir aux habitants 3 à 4 expositions si possible. Les volumes sont découpés au R+1 par la présence d’une terrasse qui a pour effet de limiter l’impact visuel, et rendre la lecture de ces constructions similaire aux dimensions des maisons individuelles. La topographie en pente de 10% impose la segmentation de ces bâtiments, qui s’étagent dans la pente ; les planchers bas des RDC sont décalés suivant les courbes de niveau pour permettre l’accès de plain-pied des appartements accessibles aux PMR.